Eurk

J’avais encore des doutes quant à l’achat du deuxième tome de Magnolia. En plus, j’ai cru voir du coin de l’œil le jour de la sortie une couverture qui franchement ne m’attirait pas. Par contre, j’étais bien curieuse de savoir ce qui allait se dire sur les différents forums que je fréquente au sujet de cette couverture. Le premier à visiter étant bien sûr celui dédié au mag. Malheureusement en ce moment Free fait des siennes et le petit phpBB de Tonkam est très difficilement atteignable. Globalement, les reproches faits au contenu éditorial hors manga sont les mêmes. Mais cette fois la couv’ en prend un coup aussi. A gauche, l’avant qui devrait être la couv’ que l’on voit en rayon si les libraires savaient que le sens de lecture est inversé. A droite, la 4ème de couverture…

Je ne connais pas assez le marché du manga en France pour savoir quelles sont exactement les tranches d’âges qui achètent quoi mais franchement je pense que Tonkam gère assez mal son affaire de prépublication en croyant transformer le public français en public japonais. Et il y a un paquet de personnes qui essayent de leur faire comprendre sur leur forum. Alors, soit, il faut un contenu rédactionnel pour que ce mag puisse être vendu en librairie sinon Tonkam aurait du faire comme pour Shonen de Pika et sortir en librairies spécialisées comme on dit, avec certes le risque de ne pas aller suffisamment à la rencontre du public. C’est honorable comme démarche de vouloir ratisser plus large et ailleurs que dans les rayons envahis de djeunz de la Fnac, Tokebi a choisi la même option. Mais il reste le problème de la cible. Avec des articles sur le maquillage, sur J&J, 20ans et Muteen, on s’adresse visiblement à un public féminin de moins de 16 ans grand maximum (franchement si à 20 ans on achète encore le magazine du même nom, il y a du souci à se faire). En forçant dans ce sens avec cette couv’ stupide + article sur la St-Valentin, ça va en faire fuir beaucoup. D’abord les mâles susceptibles d’acheter du shôjo et il y en a. Ensuite les femmes de plus de 16 ans qui ont été mortifiées de honte en achetant un magazine aux airs de romans photos sous le regard goguenard du kiosquier. Faudrait voir à ne pas trop faire peur à ceux qui sont déjà dans le bain depuis pas mal d’années, qui ont un certain pouvoir d’achat et qui surtout ne sont pas regardant sur la fameuse segmentation du marché qui est faite au Japon et qui est loin d’être encore applicable en France. Puis qui a dit qu’on ne pouvait pas parler aux moins de 16 ans comme à des adultes ? Si ça se trouve, ça leur plairait.

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