- The Hurt Locker (2008) :
Je comprends que le film fasse sensation aux USA, c’est un sujet très d’actualité (depuis un peu trop longtemps maintenant d’ailleurs). Il faut avouer que c’est très prenant pour un film de guerre et je suis toujours étonnée de savoir que c’est Kathryn Bigelow qui l’a réalisé (pourtant je devrais avoir l’habitude depuis le temps). Jeremy Renner est vraiment très bien. Je l’avais plutôt vu dans des seconds rôles jusqu’à présent mais il prouve ici qu’il peut tenir tout un film sur ses épaules. Après, de là à lui donner tous les prix qui récoltent en ce moment, je suis moins sûre mais c’est un film qui mérite grandement d’être vu néanmoins. - Up in the Air (2009/I) :
Je n’ai percuté sur le réalisateur qu’à la fin. Ça aurait pu pourtant me donner de bonnes indications sur ce que j’allais regarder. Car oui le sujet du film est sombre, on rigole jaune et l’aspect romance parait presque étrange au milieu mais le film se tient sur toute la longueur en fait. Encore plus cynique que Thank you for Smoking. Très bon casting, très bon film mais dur. - Daybreakers (2009) : J’avoue avoir beaucoup aimé. J’aime beaucoup ces ambiances assez froides, très béton, très grises dans un film, ça crée une vraie ambiance. Puis l’univers décrit est bien fichu, la trame de l’histoire aussi. Un peu trop larmoyant par moment et des effets spéciaux parfois très cheap mais bon film (même si j’aurais voulu lui mettre 6,5 mais je n’ai pas le quart de papattes). Le pied de nez final fait toute la différence, à mon avis.
- The Thaw :
J’aime bien ce concept de films où le but du jeu est de miser sur le bon cheval et de trouver qui va s’en sortir et qui va mourir dans d’atroces souffrances. Le film est prévisible du genre on sait exactement comment ça va se finir dès les 5 premières minutes, calibré, un peu crade par moments et complétement repompé sur l’épisode 8 de la saison 1 de X-Files. Mais sinon c’est plutôt bien joué et réalisé. C’est déjà pas si mal. Puis c’est marrant de voir un film d’horreur qui se la joue écolo 😀 - 2012 (2009/I) :
Que dire. C’est une belle merde, je ne vois pas d’autre mot. L’histoire : nawak. Les personnages : nawak. Les effets spéciaux : nawak. C’est pas tout de savoir en faire, il faut aussi que ça soit un tantinet réaliste quand même mais là visiblement ils ont débranché les cerveaux à l’entrée du plateau de tournage. Rien ne se tient et tout part en couille. Puis c’est long en plus. - From Paris with Love (2010) : Clairement pas du niveau de Taken. La première demie-heure est suffisamment brouillonne pour qu’on se demande dans quoi on s’est embarqué. L’action ne suffisant pas à sauver l’histoire. La suite est mieux fichue et au final le film fait passer un moyen-bon moment. Le duo Travolta / Rhys Meyer colle plutôt bien et ça sent déjà la suite.
- Zerophilia (2005) : Il faut que j’explique le concept de la zerophilie avant de parler du film parce que c’est tout bonnement énorme. Prenons un ado qui a un chromosome en trop (Z à tout hasard) et qui est à l’aube de son éveil sexuel. La moindre excitation lui fait « pousser » des attributs du sexe opposé. Et c’est bien là le problème de notre héros alors qu’il vient de rencontrer une jeune fille qui lui fait un effet bœuf. Franchement j’ai cru tomber sur un truc bien gras qui allait soit me faire rire bêtement soit me donner la nausée. Et bien que nenni ! C’est une surprenante comédie romantique complétement hétérodoxe pour laquelle j’ai eu une énorme coup de cœur. Les personnages sont criants de vérité (dans le genre ado qui se posent beaucoup de questions quant à leur identité sexuelle), touchants, attachants. Bien-sûr on voit venir la fin mais c’est pas grave, pour moi ça marche et une petite larmichette a même coulé à la fin. <3
2 commentaires pour “Films vus 70”
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![[]](http://m3.moostik.net/img/?pseudo=tanuki&option=invisible)
J’adore ton résumé de 2012 : nawak, merci!! Tout le monde autour de moi me disait « mais arrête, il est sympa, les effets spéciaux sont biens »…ce film est tout pourri qu’on se le dise!!
2012 n’a rien d’un film nawak, c’est exactement comme ça que ça va se passer.