Nouvelles séries en cours de test

The Inside

Rebecca the InsideSérie « créée » par Tim Minear (scénariste sur pas mal de choses dont, entre autres, Buffy, Angel, Firefly, X-Files) et Howard Gordon (24, Angel, X-Files). Le créée est entre guillemets parce que l’idée de la série existe depuis 2003, mais n’était pas entre les mains de Minear et Gordon à l’époque. Ils ont été raccrochés au projet en 2004 quand la Fox s’est rendu compte que le pilote imaginé par Todd et Glenn Kessler et réalisé par Kathryn Bigelow avait un arrière-goût de 21 Jump Street. Autant dire que ça n’a plus rien à voir aujourd’hui. Rebecca Locke est une toute jeune diplômée de Quantico qui s’empâte dans un bureau à faire de la paperasse. Un jour, elle est appelée à rejoindre, en tant que profiler, une équipe du FBI localisée à Los Angeles et qui s’occupe de crimes violents et souvent en série. Ce choix du grand boss intrigue rapidement ses nouveaux collègues et on ne tarde pas à apprendre que le passé de la belle blonde est peut-être la raison de sa présence dans l’équipe.

3 épisodes diffusés sur les 12 ou 13 prévus et je ne suis pas sûre d’être vraiment convaincue. En fait, mon cœur balance. D’un côté, j’aime bien la forme très soignée, très propre et il y a de bonnes idées du côté du scénario. De l’autre, j’ai un peu de mal avec le traitement des personnages et la façon dont ils gèrent les enquêtes. Je crois que j’ai l’impression de ne pas être assez mise à contribution intellectuellement parlant dans le déroulement de l’affaire et que, par moments, les infos sont balancées en pagaille à la face du téléspectateur, informations auxquelles il ne peut pas vraiment réagir. Ce qui m’énerve aussi c’est le personnage de Peter Coyote (Virgil) à qui on n’a jamais l’air de rien apprendre et qui semble se gausser intérieurement de la lenteur de réflexion de ses collègues. Rebecca locke, la beauté blonde intelligence et traumatisée par son passé qui soudain devient toute chose et prend un air de petite fille battue devant le grand chef alors qu’elle se montre plus incisive avec ses collègues, ça me tape un peu sur les nerfs aussi. Elle a été une proie et c’est précisément pour cela qu’elle se retrouve là, mais à trop jouer les « victimes », ça risque vite de lasser. Les autres personnages sont pour l’instant assez secondaires, mais devraient logiquement être développés par la suite. Je vais de toute façon continuer à regarder pour voir comment tout ça va prendre forme (à condition que la FOX ne sucre pas la série avant la fin). En tout cas, je dis « chapeau », une série qui s’attaque aux intrigues SM dès le deuxième épisode, alors que les séries comme CSI, Law & Order CI ont attendu au moins la 2ème saison, c’est costaud, même si le discours à la fin est grosso-modo toujours le même et, comme dirait le Doc, : « Ça n’est pas sale !« 

En passant, vu que je cherchais à me confirmer à moi-même qu’il y avait un air de ressemblance entre Rachel Nichols et Elodie Fregé, qui finalement ne se ressemblent pas tant que ça, j’ai découvert que la deuxième avait fait des photos un peu déshabillées pour Gala… ça ne va pas plaire à Mme de Fontenay ça… Ah pardon ! on me souffle à droite qu’elle n’est pas miss et qu’on peut donc en profiter. Tiens d’ailleurs la première aussi.

The Comeback

Kudrow  ComebackLisa Kudrow interprète Valerie Cherish, une actrice qui a connu la gloire (dit-elle) dans une vieille série TV qui finalement ne lui a pas du tout ouvert les portes d’Hollywood par la suite. Elle tente aujourd’hui de faire son comeback , d’où le titre. Elle arrive à dégoter un rôle dans une série djeunz où ça se bécote sévère sur le canapé et où on se demande par moments si ça ne va pas finir en porno. Ce qui serait finalement un peu dans le ton des programmes que l’on découvre à l’upfront quand la série est présentée. Là où l’histoire se « pimente », c’est que notre star ratée est constamment suivie par une équipe de TV-Réalité censée montrer la face cachée de ce comeback. Sauf qu’au fur et à mesure, Valerie se rend compte que son rôle dans la série (celui d’une tante rabat-joie en jogging rose bonbon) n’est pas le grand rôle qu’elle attendait et que malgré la gentillesse des membres du casting à son égard, elle ne vit pas du tout sur la même planète. Du coup, elle tente de faire bonne figure devant les caméras genre « tout cela est normal, je suis très contente de mon sort, la vie est merveilleuse, c’est le jour de mon grand comeback« , sauf qu’on voit très bien qu’au fond d’elle-même c’est la tristesse et la déception.

The Comeback se révèle être plutôt une comédie dramatique comme on aurait pu ne pas s’y attendre. On est sur HBO cela dit, et les séries HBO sont rarement simples à définir. On sourit quand on voit Valerie, le soir dans la cuisine aidée d’un gâteau, répéter en boucle son unique phrase de l’épisode pilote, en changeant le ton mille fois pour finalement ne pas arriver à aligner les 10 mots au moment du tournage. La même Valerie qui pense avoir droit à plusieurs prises pour l’émission de TV-Réalité et qui reprend plusieurs fois la même scène de sa vie en espérant que derrière on gardera le meilleur d’elle-même. Qui a dit pathétique ? On sourit déjà un peu plus quand ça devient cocasse et qu’on surprend l’un des créateurs de la série en train de faire des cochonneries dans sa loge. C’est assez irrésistible et curieusement le fou rire du spectateur se mêle à celui de Valerie dans la série. Le cœur se pince aussi quand elle se rend compte que ça ne va pas comme elle voudrait, qu’elle fait tout pour que l’envahissante caméra, qui excède un peu tout le monde, s’arrête de tourner 5 minutes, le temps de la laisser souffler. Elle fait d’ailleurs souvent des signes de temps morts au cours des 3 premiers épisodes et pourtant la caméra ne lui laisse jamais de répit, alors elle serre les lèvres très fort et essaye de rapidement retrouver la force d’afficher un large sourire qui sonne définitivement faux. Voilà, c’est elle Valerie, remarquablement interprétée par Lisa Kudrow qui est aussi à l’origine de la série. Autant le dire tout de suite, on est très loin de Friends et c’est un gros pari pour Kudrow que les gens ne sont peut-être pas prêts à voir dans un rôle comme celui-ci.

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