Diwouidi Nouf

Le rythme s’est un peu ralenti dernièrement. On va dire que c’est de la faute au roi des Belges (même s’il y avait matière à visionnage dans la pile de DVD).

• The Machinist : Mazette, ce machiniste a mis mon cerveau en ébullition. C’est typiquement le genre de films où on sait dès le départ qu’il va y avoir une retournement de situation dans les dernières images ; il faut donc être à l’affût de tous les détails et j’en ai vu des détails, mais je n’ai pas vu venir la fin. Et ça se tient. Par contre, attention les yeux. Christian Bale dans cet état-là c’est assez insoutenable. Pour tout dire, ça me travaille encore quand j’y repense. Mal nécessaire pour le bien du film ? Ça pose le problème de jusqu’où peut-on laisser les acteurs se préparer pour un rôle. Il me semble qu’on atteint un extrême ici. A ranger dans la famille Memento et à revoir. Il reste cependant une question sans réponse qui me trotte dans la tête. Vu que ça spoile un peu trop je me permets de roter un coup : yr crefbaantr vagrecergr cne wraavsre wnfba yrvtug rfg-vy erryyr bh rfg pr fn obaar pbafpvrapr ?
• Easy : C’est doux, c’est amer, c’est drôle et c’est triste. C’est parfois aussi très vrai même si d’autres fois c’est un peu énervant. Ce film est passé complétement inaperçu et a l’air d’avoir fait un direct to video en plus de se payer une sale moyenne sur IMDB (personne ne l’a vu aussi, ça n’aide pas). Quel dommage ! Même si le film a de nombreuses faiblesses scénaristiques, la présence toute en fraicheur de Marguerite Moreau vaut à elle-seule le détour. Je ne l’avais pas reconnue tant ce rôle de jeune fille « facile » en quête du grand amour est éloigné de celui de femme autoritaire qu’elle incarne dans The OC. Pour les fans de Lost, il y a les fesses de Sayid aussi, des fois que ça pourrait amener des gens à voir ce film.
• Mr and Mrs Smith : Allez, j’avoue, c’est ultra-jouissif de voir Pitt et Jolie se taper dessus pendant presque 2h. Après, qu’il n’y ait pas de scenario, c’est une autre histoire et il est fort probable que la 2ème fois passera moins bien. En attendant, c’est suffisamment drôle et explosif pour être très reposant pour le cerveau. C’est ce que j’appelle un bon blockbuster de l’été.
• Veronica Guerin : Je n’ai accroché ni à l’histoire, ni à l’interprétation du rôle titre par Cate Blanchett (que pourtant j’aime beaucoup). Le mot bancal que j’utilise beaucoup en ce moment est celui qui qualifie le mieux le film. J’ai eu beaucoup de mal à cerner le personnage de Veronica Guerin qui me paraît partir un peu dans tous les sens et encore plus à adhérer au traitement un peu décousu de cette histoire de drogue.
• In good company : Je ne suis pas sûre que ce film me laisse un grand souvenir, même s’il y avait des bons passages qui m’ont fait rire ou qui ont le mérite de poser quelques bonnes questions. Les acteurs sont bons surtout Topher Grace en jeune aux dents qui raclent le parquet et Dennis Quaid en vieux de la vieille qui voit la porte de sortie se rapprocher. Mais c’est tout.
• Laurel Canyon : Ça se laisse regarder parce que les acteurs sont particulièrement crédibles face aux conflits intérieurs qui les travaillent, mais finalement j’ai la sensation que le film est passé à côté de quelque chose. Ça mériterait peut-être une second visionnage. Quant à la fin ouverte qui a laissé beaucoup de monde sur sa faim, j’ai mon idée qui n’intéressera sans doute que les gens qui ont vu le film. Rotons un coup. z’rfg nivf dh’vy ar fr cnffren evra rager zpryurbar rg onyr rg dh’vy erfgren nirp orpxvafnyr. rg yn wr erffbef zba pybfre qh cynpneq rg pr dhr qvg cbegzna nh fhwrg qh zbzrag, pryhv bh ba qrpvqr qr gebzcre bh aba. rg pr zbzrag-yn cbhe yr crefbaantr dh’vagrecergr onyr rfg qnaf yn ibvgher dhnaq vyf fr punhssrag ha crh znvf dhr svanyrzrag vy ar fr cnffr evra.
• Ladder 49 : Qu’est-c’qu’on a fait des tuyaux ? Des lances et d’la grande échelle. Qu’est-c’qu’on a fait des tuyaux? Pas d’panique il nous les faut. Et moi je préfère Daigo parce que le dégoulinant plein de larmes, ça va bien 2 minutes, mais là non, c’est non.