– M –

Après une bonne nuit de sommeil, je commence tout juste à me remettre de cette extraordinaire soirée passée au Grand Rex. Non seulement c’était la première fois que j’allais à un vrai concert dans une vraie salle, mais en plus c’était pour aller voir une bête de scène. La tortue et moi, on avait déjà pas mal bavé en voyant ce qui s’était passé sur Le Tour de M en regardant le DVD, là, on a sauté sur l’occasion de le voir en chair et en os. Je m’attendais à une soirée d’exception et je n’ai pas été déçue. On s’était délibérément placés au fond de la partie orchestre pour profiter du plan incliné de la salle à cet endroit et du coup, quitte à être un peu loin, avoir plus de chance d’échapper au torticolis et/ou aux géants qui bouchent la vue. Avantages et inconvénients d’être près de la porte : ne pas être au cœur du nuage dégagé par les armes de destructions massives présentes ici aussi et profiter du courant d’air qui chasse ce nuage justement. Un trip d’M nous a d’ailleurs renseigné sur la tolérance vis-à-vis des fumeurs qu’il y avait dans ce genre de lieux : sans fumeur pas de briquet et sans briquet par d’effet Patriiiick avec tous ces bras qui se balancent au rythme d’une douce mélodie. Par contre, qu’est-ce qu’on a eu froid avant que tous les humains commencent à s’agiter dans tous les sens et à produire enfin de la chaleur.

Petit résumé de la soirée, même si c’est tellement un tout que j’ai du mal à me souvenir de toutes les chansons qu’on a entendues, de toutes les fois où M a interagi avec le public, du nombre de fois où j’ai hurlé avec le reste de la meute… C’était tellement magique que j’ai rapidement perdu tout repère, l’esprit agité par les morceaux rock et bercé par les mélodies tout en douceur. En première partie, Albin de la Simone, accompagné de Pascalou, qui a tout de suite su éveiller l’intérêt du public en lui faisant faire Paaaapapapapaaaa -Clap des mains- (Avant tout, I want You écoutable dans la partie album/jukebox du site officiel de l’artiste). Dans le désordre ou dans l’ordre (me souviens plus), il a chanté Elle aime, Ton pommier et Tu es là, des petits morceaux qui payent pas de mine mais dont les textes jouent très sympathiquement avec les mots. Je ne dis pas que c’est ma tasse de thé et que j’achèterai l’album, mais c’était quand même très loin d’être désagréable comme mise en bouche 🙂

C’est un peu avant 21h que le rideau blanc est tombé, que Billie est apparue, toute de rose vêtue comme à son habitude et qu’un grand lutin (franchement la bouille un peu ronde d’M a tendance à le rapetisser) avec une coiffure très connue s’est dessiné en ombre chinoise au centre d’un gros cœur. Et là, la salle a commencé à vraiment chauffer… Voici une playlist approximative (je reprends plus ou moins celle du 6 mars qui est, il me semble, assez proche de ce que l’on a eu le 5. Je n’avais pas pris de bloc note pour tout noter ^^; ) :

• Mon ego
• Monde virtuel
• La bonne étoile
• Peau de fleur
• Quand je vais chez elle
• Pick pocket
• Mama Sam
• A tes souhaits
• Ma mélodie
• Psyko bug
• La corde sensible
• C’est pas ta faute
• Je me démasque
• Gimmick (excellentissime Gipsy)
• Je dis aime
• Qui de nous deux ?
• Machistador
• Onde sensuelle
• Les triplettes de Belleville
• La fleur
• Ton écho
• En tête à tête
• Le radeau

Fin du spectacle vers 23h15 je dirais, mais j’étais encore sur mon nuage avec le trottinement du Radeau en tête. C’était vraiment -M- agique. Je serais bien repartie pour une deuxième session dans la foulée. C’est tellement autre chose de voir un artiste comme ça sur scène qu’il me manque encore pas mal de mots pour décrire tout ce que ça fait éprouver. Quelques adjectifs de plus et j’arrête, promis : génial, grandiose, bruyant, poétique, vivant, vibrant, réjouissant, envoûtant… Vivement le DVD pour que je puisse me dire : J’ai vu ça en vrai !!!!