Tanuki to Kame sont sur un bateau…

Journée un peu particulière parce que pour une fois grâce à l’ami d’une amie, nous sommes pilotés par un local ce qui aide à découvrir des trucs sur lesquels on ne serait pas tombé tous seuls. La journée débute vers 10h. Le temps de savoir un peu ce qu’on veut voir et on part pour Asakusa. On revoit la Kaminarimon et sa lanterne géante et contrairement à la dernière fois, cette fois on remonte la rue commerçante qui se trouve derrière. Ce qui tombe bien vu qu’on est toujours en mode shopping.

  

A l’autre bout, se trouve la Hôzômon et le temple Sensô-ji.

  

 

Vu que c’est l’heure de manger, on suit notre guide dans les petites rues à la recherche d’un resto spécialisé dans l’anguille. En fait 2 types d’anguilles : la grande (Unagi) qu’on connait déjà bien et la petite (??) qu’on ne connaissait pas et qui est assez différente (on va dire ça).

  

On mange léger pour mieux attaquer sur un deuxième resto qui fait de l’okonomiyaki mais pas la version d’Osaka (pas plus que la version d’Hiroshima). Il s’agit ici de l’adaptation tokyoïte (Monjâ-yaki) de la célèbre omelette. Elle s’étale complètement sur la plaque, et on laisse cuire jusqu’à ce que ça commence à griller. Quand c’est à point on gratte pour manger la partie la plus cuite et ça c’est yummy et ça n’a vraiment rien à voir avec la version épaisse. C’est plus convivial vu que tout le monde se retrouve au centre à gratter 🙂 (Puis un établissement qui a des tanukis à l’entrée est forcément une bonne maison)

  

 

C’est la peau du ventre bien tendue que nous partons en excursion sur la rivière Sumida qui démarre juste en face de la crotte dorée géante de Starck qui décore le siège d’Asahi. Rien à dire c’est assez peinard pour digérer (à poster aussi d’ailleurs).

  

  

  

  

  

Le billet est couplé à la visite du jardin Hama-rikyu, un représentant typique de la période d’Edo et des Tokugawa qui a pour particularité d’avoir une lagune d’eau salée (Shiori-no-ike) d’où la méduse. En plus, il y a 2 mares à canard.

  

  

  

Ceci est un pin tri-centenaire torturé avec des béquilles.

Une petite collation dans une « pâtisserie » du coin et notre guide nous laisse dans le quartier de Shiodome (Il est 17h mine de rien). Il y a tellement peu de hauts buildings à Tôkyô qu’on en profite. On flâne dans les boutiques cachées dans le sous-sol. Celle de la Nippon Television Network Corporation repousse les jeunes et le Nuki aux oreilles trop sensibles par la même occasion.

  

  

Et pour finir, la fameuse horloge Miyazakienne (Nittere-Ohdokei Clock). C’était la surprise du jour parce qu’on ne savait même pas qu’elle était dans le quartier et on est tombé dessus par pur hasard. Cet automate géant se met en branle plusieurs fois par jour et coup de bol juste après le repas, il y avait une séance. Je vous mets une vidéo qui n’est pas de moi, j’étais trop loin et il y avait trop de vent pour que ça soit mettable sur un blog 🙂 (y en a des tonnes d’autres cela dit)