Tanuki to Kame fêtent hanami

Aujourd’hui dimanche (si si) direction Kawagoe (aussi appelé petite Edo) qui se trouve à une petite demi-heure au nord-ouest de Tôkyô. A la base, on y allait pour faire journée détente avec visite d’un quartier de vieilles maisons dans le style de la période d’Edo, mais après passage par l’office du tourisme de la gare, on se retrouve avec un petit circuit plutôt sympathique qui nous fera passer par des temples et des forêts de cerisiers en fleurs.

  

La ville est encore assez calme quand on arrive. La rue commerçante (Crea Mall Street) est encore en train de se réveiller et on prévoit d’éventuellement faire un peu de shopping sur le chemin du retour. Pour l’instant direction le sanctuaire Nakain.

  

 

A quelques centaines de mètres se trouve le temple Kitain qui fut sponsorisé par Ieyasu Togukawa (tiens tiens) au 16ème siècle et on retombe donc sur nos chères roses trémières. Forcément dès qu’on a vu les cerisiers, on a oublié les roses et on a fait ce que font les japonais par un beau dimanche d’avril quand c’est Hanami. On a pique-niqué sous les cerisiers en fleurs.

 

On a l’embarras du choix pour le repas, il y a des stands partout avec des brochettes, des okonomiyaki, des patates et leur mayo. Il ne manquait que l’alcool, mais rien qu’en voyant ce qu’avaient prévu les locaux, on a préféré rester à l’eau.

  

Voilà notre sélection avec patate douce en dessert (yummy 🙂 ).

  

La vue au-dessus de nos têtes.

Les jeunes s’amusent (c’est marrant de voir ça en vrai ; c’est comme dans les manga 😀 )

  

Il n’y a pas à dire, les cerisiers en fleurs, ça rajoute un je ne sais quoi aux photos, c’est tout de suite plus joli. Même avec le club de danse traditionnelle qui présente son spectacle. C’est un bon jour pour faire bénir sa voiture aussi apparemment…

  

  

Le tour continue avec les petits crabes. Direction le second haut-lieu du cerisiers de la ville : le bord de la rivière Shingashi. Pas cochon non plus, hin ?

  

  

  

Sur le chemin du retour vers la gare, on passe par la fameuse rue Kurazukuri dont la plupart des maisons remontent au 18ème et sont censées résister au feu.

  

  

  

On croise même notre petit déjeuner du lendemain matin avant de remonter dans le train.

  

Histoire de compléter la journée et pour dire qu’on y aura été, dès notre arrivée à Tôkyô, on file à Ikebukuro pour une peu de marche et un peu de diner.

  

  

Là s’arrête notre JR Pass. Maintenant il nous restera Tôkyô à explorer.