Tanuki to Kame prennent un bain chaud et une douche froide

Le ciel est encore plus bas qu’hier (si si c’est possible) : pas grave. Aujourd’hui c’est ONSEN !! On est dans le bon lieu pour. Tous les guides et la proprio de l’hôtel pointent dans une seule et même direction : Tenzan. Le plus simple c’est de retourner à Hakone-Yumoto et d’y prendre le bus pour Tenzan avec le free-pass.

Une fois sur place, on se perd un peu, n’ayant pas du tout compulser le petit guide du parfait onseneur. Machine à ticket à l’entrée. Avec le Free-Pass, il y a 100 yens de réduc. Dépôt des chaussures, séparation des femmes et des hommes (bybye Tortue), dépôt des vêtements, lavage pre-trempage, eau chaude !! Comme vous vous en doutez, pas de photos de l’intérieur donc je vous mets des photos volées ailleurs sur le net.

Les conditions sont idéales pour apprécier ce moment unique au maximum : pas trop de monde (dont une seule autre étrangère) un température hors-bassin supportable même pour la frileuse que je suis. L’ensemble est composé de 7 bains de températures différentes dont un où je n’ai pas pu rentrer tellement il était chaud (et pourtant le Tanuki aime la chaleur). Un des bains est riche en une substance grise opaque qui donne l’impression d’avoir une couche de calcaire qui se dépose sur la peau et il a la température parfaite pour baigner un Tanuki. Je veux le même à la maison !! On a même tenté un peu le sauna et la grotte que l’on voit au dessus et qui fait bain de vapeur. On prévoyait de rester une petite heure mais au bout d’une demie-heure, on ressent les premiers effets de la vaso-dilatation et on décide de ne pas insister. Dommage que nous ayons de la route à faire ce jour-là parce qu’un petit peu de temps passé sur le tatami à écouter le silence et à laisser nos vaisseaux reprendre une forme normale n’aurait pas été de trop. Une fois remis de nos émotions, départ pour Sendaï via Tôkyô. Inutile de vous raconter le trajet en train, il ne s’est rien passé de notable. Le repas est un bento acheté à Odawara. Le temps à Sendaï est pourri.

Pour le coup, on se dit qu’heureusement on ne reste qu’une nuit et un jour à Sendaï et que demain soir on sera à Tôkyô parce qu’avec un temps pareil, on n’est pas sûr de pouvoir faire ce qu’on est venu faire là-haut (fallait-il déjà avoir l’idée de venir là). On zone autour de l’hôtel en arrivant parce qu’il est trop tard pour faire autre chose, on opte pour un très bon resto spécialisé dans le bœuf (je vous donne l’adresse dans le prochain post) et on finit de se remonter le moral avec une glace compliquée au thé vert pour ma tante et moi et à la banane pour la tortue (pareil je vous mets l’adresse si je retrouve le nom de la chaine).