The Grudge

En cherchant des jeux de réflexion en flash genre motas et viridian room, je suis tombée sur un jeu sur le site officiel du remake américain de Ju-On. Le moins que l’on puisse dire c’est que c’est très très stressant. Tellement stressant que j’y jouerai plutôt demain, histoire d’arriver à dormir cette nuit. Du coup j’en profite pour exhumer ma vieille critique de The Grudge. Non pas la version SMG, mais la version japonaise.

Début de l’avis

Comment voir Ju-On sans penser à Ring ? Telle est la question qui m’est venue à l’esprit à plusieurs reprises pendant la vision du film. Des films d’horreur surfant sur la vague lancée par la fillette aux cheveux noirs, il y en a eu une flopée en 5 ans : des réussis et des moins réussis. Ju-On reprend un bon nombre des ficelles qui ont fait de Ring un succès et une référence et pourtant ça ne l’empêche pas d’atteindre son but ultime : envoyer le spectateur au fond de son fauteuil avec un coussin martyrisé dans les mains, pour peu que ledit spectateur joue le jeu.

Au rayon des points communs, il y a d’abord le sujet qui met à nouveau en scène un fantôme vengeur dont la malédiction donne l’impression de se répandre comme un virus. Un petit garçon très très inquiétant, une femme aux longs cheveux et à la tête baissée qui aime bien ramper en se désarticulant, des émissions de télé et des photos dont l’image est distordue, on pourrait sans doute trouver encore d’autres éléments à rajouter à la liste. Qu’est-ce qui fait donc l' »originalité » de Ju-On ? Le fait que les victimes de la malédiction doivent passer par la maison hantée, inquiétant théâtre du drame initial, pour être contaminés, mais aussi le fait que finalement personne n’a le temps de vraiment comprendre ce qui lui arrive (Rika va tout de même un peu plus loin que les autres) et de chercher à lever la malédiction. Ainsi le film découpé en sketchs de tailles inégales et portant chacun le nom d’un maudit se contente de montrer, en en rajoutant un peu plus à chaque fois, comment l’inévitable va rattraper chacun des protagonistes. La faiblesse de cette construction c’est bien sûr d’être un peu trop répétitive à la longue, mais aussi d’entraîner une cassure nette entre chaque morceau qui passe bien la première fois, mais déjà moins bien à la 2ème vision. De plus, on peut craindre une infinité de suites basées sur le même schéma. Cependant, pour le spectateur bon public, en plus d’être une petite gymnastique de l’esprit pour relier les personnes entre elles et surtout remettre les séquences dans le bon ordre, ce sont autant de séquences qui aboutissent à des scènes chocs sur fond de sons stridents qui glacent le sang à tous les coups. Nombreuses sont les images qui resteront gravées en mémoire pour un moment d’ailleurs. C’est dommage que la bande annonce spoile autant le film en montrant trop de ses fameuses images.

Du point de vue de la réalisation, c’est correct, mais sans plus. Comme dit plus haut, ça marche très bien la première fois, mais la deuxième est déjà moins palpitante. Et à partir du moment où l’on peut faire plus attention au scénario sans être à l’affût du moindre chat qui miaule, on se rend compte qu’il ne repose finalement pas sur grand chose et que ça aurait sans doute pu être plus touffue comme histoire. De plus, la manie des personnages à ne jamais prendre leurs jambes à leur cou parait inimaginable chez quelqu’un de normalement constitué, surtout que la maison dégage une aura de terreur et que c’est montré à plusieurs reprises. Il me reste aussi encore une interrogation au sujet de la scène quasi-finale que je n’arrive pas à m’expliquer ou plutôt pour laquelle j’ai une théorie, mais qui ne semble pas s’intégrer dans le reste. Mystère… Peut-être que la réponse sera dans Ju-On 2, en espérant que la suite ne s’enfonce pas dans les abîmes de la répétition sans saveur.

Fin de l’avis

2 commentaires pour “The Grudge

  1. ha moi je n’ai vu ke le remake américain ki se passe kan meme au japon.. pk? une femme japonaise ca fait plus peur?
    Ca m’a aussi fait penser à ring.. (japonnais lui car je n’ai pas voulu voir le remake) bon ca se laisse voir mais kan tu sors et ke t’y réfléchis : mais keske c t maigre comme scénario.. les personnes alignent 10 phrases tout au plus… mué..ca casse pas des briques en fait! c clair k’une 2eme vision doit être pénible !

  2. J’ai oublié de préciser que mon avis date de décembre 2003… Les américains n’avaient pas encore jeté leur dévolu sur Ju-on

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