Tanuki to Kame font des travaux

 

La météo ayant annoncé de fortes probabilités de pluie pour ce 4ème jour en territoire nippon, nous avons opté pour une matinée au musée national de Kyôto, réputé sa grande collection de trésors nationaux. Et cela restera donc une réputation pour nous car personne à l’office du tourisme n’a pris la peine de nous signaler que le musée est fermé jusqu’en 2013 pour cause de grands travaux. Piège ultime : des expos temporaires y sont toujours tenues donc le site est partiellement ouvert et rien ne signale aux touristes sur place que le musée principal en lui-même est fermé. Ça n’est pas que l’expo n’était pas intéressante (bien au contraire) mais vu le prix du billet d’entrée, on aurait bien voulu avoir la totale. Résultat : on a mangé notre curry du midi en ronchonnant dur.

Heureusement que juste en face il y a le Sanjûsangen-dô.

Ça a l’air imposant comme bâtiment et effectivement ça fait 120 mètres de long et on y fait des concours sympa comme du tir à l’arc. A une époque, il s’agissait d’envoyer le plus de flèches possible à l’extrémité nord de la structure en 24h (record à battre : 8000 flèches). De nos jours, ça s’est transformé en Matsuri où de jeunes adultes doivent viser une cible de 1m de diamètre située à 60 mètres d’eux. Plus reposant pour les bras, assurément.

Ce que vous ne pouvez pas voir et qui fait l’autre attrait du lieu c’est ce qu’il y a l’intérieur du temple et qu’on ne peut naturellement pas photographier. On connaissait les 1001 nuits, maintenant on pourra dire qu’on a vu les 1001 statues de la déesse Kannon du Sanjûsangen-dô. Pour avoir une idée du contenu de la boîte mystère : lien 1 et lien 2. Sur place, on a vraiment l’impression de ne pas en voir le bout. C’est long 120 mètres de statues. Très long. Mais beau et très impressionnant.

Notez en passant qu’on commence à croiser des cerisiers en fleurs (ce qui est quand même la raison de notre venue en mars/avril au Japon)

Temple suivant : le Kiyomizu-dera que nous avions déjà vu mais qui vaut son pesant de cacahuètes. Même en… travaux… Oui, il y a des jours comme ça. Au moins on a récupéré un billet de saison même si le ciel est bas.

Pour finir la journée et parce qu’on n’a pas encore assez mal aux jambes : direction Gion… Tiens le ciel se lève enfin.

Passage de la rivière Kamo.

Une ruelle sombre de Pontochô, très calme à cette heure.

On a ensuite un peu erré dans les galeries couvertes de Teramachi puis retour à la gare où la tour est fort jolie ce soir.

Le reste ci-dessous :