Découvertes musicales en 24 images/seconde

Une idée qui m’est venue à l’esprit en réécoutant un vieil album de Nina Simone dans la voiture l’autre jour. L’idée d’un « petit » post musique sur comment des films m’ont fait découvrir des chanteurs et chanteuses parfois très connus, parfois moins, parfois avant les autres, parfois avec trouzmille années de retard. Mais comme pour Justin, il n’y pas d’heure pour s’éduquer les oreilles 🙂 (si c’est en italique et qu’il y a un lien, c’est qu’a priori ça pointe vers le morceau sur deezer… qui n’étant pas parfait vous fera peut-être des access denied (ça c’est quand vous voulez en ouvrir plusieurs en même temps) et des players vides (faites F5 un coup pour voir)

La chanson de Nina Simone à laquelle je pensais c’est Wild is the Wind que l’on entend dans la BO de Point of no Return (1993), plus connu pour être le remake aseptisé de notre Nikita nationale. L’héroine écoute beaucoup de Nina Simone parce que ça lui rappelle sa mère. Hormis Wild is the Wind, on retrouve I want a little sugar in my bowl, Feeling Good, Here Comes the Sun et Black is the color of my true love’s hair. Le film a beau ne pas être un chef d’oeuvre (mais j’étais dans ma période irlandais aux yeux bleus, j’ai une excuse), il a le mérite de mettre en avant plusieurs morceaux qui représentent assez bien l’esprit des albums de Nina Simone. Du joyeux, du beaucoup moins joyeux et surtout une superbe voix reconnaissable entre mille. A la suite du visionnage, je me suis donc empressée d’acheter Don’t let me Misunderstood qui reste à ce jour mon préféré de la petite dizaine d’albums que je possède, celui pour lequel j’ai une certaine nostalgie d’une époque où j’écoutais ça en boucle.

Dans un autre style de film, il y a eu Exotica (1994) et Leonard Cohen… Everybody Knows pendant la scène de strip-tease de Christina. Exotica : le film le plus réussi d’Atom Egoyan à mes yeux. Le premier que j’ai vu aussi et le plus troublant à revoir quand le niveau de lecture a changé plus de 10 ans après. J’avais craqué pour la BO envoutante et parce qu’elle ne contenait pas le morceau de Leonard Cohen, pour un best-of tout ce qu’il y a de plus classique mais tellement efficace. Leonard Cohen que j’ai retrouvé par la suite dans Natural Born Killers (1994) avec notamment Waiting for the Miracle et the Future, morceaux présents sur la BO du film. Je me souviens aussi très bien de la polémique qu’avait provoquée le film à sa sortie en France, sans doute vu sur Canal+ par la suite et qu’il faudrait que je revois aujourd’hui. Je me souviens d’un film complétement fou, très drôle parce qu’ultra-décalé et ultra-forcé au début mais trop long au final. Définitivement à revoir.

Puisque je suis sur Juliette Lewis qui poussette la chansonnette dans le film précédent, passons à un autre grand film de l’époque, vu en salle celui-là : Strange Days (1995). Film d’anticipation sur l’an 2000 où la violence est reine et les paradis artificiels se vendent sous forme de films ultra-réalistes de sa propre vie mais de préférence de celle de quelqu’un d’autre qui a fait des trucs hachement plus funs. En plus de découvrir Ralph Fiennes, je découvre Skunk Anansie (attention ça ne rigole plus là !). Selling Jesus et Feed présents sur cette tuerie de BO me font jeter mon dévolu sur Paranoid and Sunburnt, le dernier album en date à l’époque. Et sans rapport mais juste pour le plaisir : Juliette Lewis – I can hardly wait.

C’est aussi l’année de sortie de Seven (1995). Deuxième film dans lequel j’ai l’occasion de voir Kevin Spacey que je vénere depuis The Usual Suspect et qui s’annonce comme la claque de l’année. Bam la grande claque elle arrive dès le générique de début avec cette musique hypnotique qui se révèle être une version instrumentale de Closer de NIN. Achat dans la foulée de The Downward Spiral et de quelques babioles pleines d’escargots. Nine Inch Nails que j’avais pourtant déjà croisé dans Natural Born Killers et ci-après dans Lost Highway. Tous les chemins mènent à NIИ.

On va rester dans la musique un peu hardosse avec Lost Highway (1997) de David Lynch. Parce qu’il n’y a pas que Julee Cruise et les films schizophréniques dans la vie, il y a aussi Marilyn Manson (il fallait bien que je le découvre d’une manière ou d’une autre) et Rammstein. Marilyn Manson pour commencer avec Apple of Sodom (I cut the apple in two, Oh, I pray it isn’t true… j’adooore :O) ) et la reprise hystérique (comme dirait le gars de C+ à midi) de I put a spell on you de … Nina Simone (ça aurait pu figurer dans le radioblog mais je ne retombais pas sur mes pattes). Et qu’achète-t’on pour aller avec ça ? Un petit Smells like Children naturellement 😀 C’est très fin, ça se mange sans fin. Un peu plus de légéreté avec Rammstein, de la bonne musique teutonne comme on aimerait plus en entendre sur les ondes en cette terrible période d’invasion Tokyoïthostelesque. Rammstein et Heirate Mich (imaginons deux secondes la Tortue faire sa proposition ainsi… oué ça le fait pas :D) Herzeleid et sa super couv’ de boysband huilés pour se faire plaisir le soir au fin fond de la forêt noire, y a que ça de vrai.

Et c’est sur cette voix bien rauque que je conclus ce post pour le moment. En attendant que me reviennent à l’esprit (fatigué) les autres films qui pourraient m’inspirer.

2 commentaires pour “Découvertes musicales en 24 images/seconde

  1. Après 15 minutes sur MSN pour comprendre qui était ce Justin, je confirme qu’il s’agit bien de celui qui se balade avec un baton de berger (pfiou ce fut laborieux) et dont le nom se prononce Juste Un et pas Justine 😀

Les commentaires sont fermés.

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