- Oldboy :
un peu long sur la fin mais une mise en forme très intéressante et une histoire nauséeuse à point. Finalement moins violent que ce à quoi je m’attendais. Je ne suis pas sûre d’avoir envie de lire le manga par contre, j’ai peur de dénaturer le film en changeant l’ordre de l’histoire. - Zodiac : Film quasi-parfait voire même parfait. On verra ce que ça donne à la deuxième vision. En attendant, j’ai trouvé la réalisation claire, nette et précise. Impossible de trouver quoique ce soit à redire. Même la longueur (2h38) passe comme une lettre à la poste grâce à une histoire plus que passionnante, surtout quand on ne connait pas tous les détails de l’affaire d’origine, et des personnages à la psychologie très travaillée. Je suis même prête pour la version ultra-longue à venir.
- Harry Potter and the Order of the Phoenix :
Plus on progresse dans les adaptations, moins les adaptations sont bonnes ; les livres devenant progressivement trop riches en détails (et surtout en nombre de pages). Cet opus ne peut pas être vu sans avoir vu les autres films et sert juste d’étape en vue de la suite mais en lui-même n’a pas vraiment d’intérêt. En plus je ne suis pas fan de la réalisation. Le Prisonnier d’Azkaban reste indétrôné pour le moment. - The Fountain : Autant je n’avais pas accroché à Requiem for A Dream autant là je suis restée scotchée. Le film est somptueux visuellement, Clint Mansell fait encore une fois des merveilles pour la BO (on se rapproche du travail de Michael Nyman par moment quand même) et le fond de l’histoire est tout simplement déchirant (simple mais présenté de manière un peu tortueuse, faut bien faire réfléchir un peu le spectateur de temps en temps). J’ai pleuré comme une grosse madeleine pendant les 3/4 du film. Jackman et Weisz : parfaits tous les deux. C’est tellement rare de voir une telle alchimie à l’écran.
- Zwartboek :
Jamais sans mon Verhoeven. Celui-là n’est pas sans rappeler Soldier of Orange du début de la période hollandaise (et qu’il faudrait que je revois du coup). Le film manque d’un petit quelquechose qui aurait pu en faire un vrai grand film sur la résistance mais là aussi beau couple d’acteurs (Carice Van Houten et Sebastian Koch) qui porte le film (enfin surtout elle). La personnalité d’Ellis de Vries m’a beaucoup fait pensé à celle de l’héroïne de Fortitude. - Das Leben der Anderen :
Il faut le voir pour le croire parce que le résumé n’est pas forcement très vendeur mais le film est très très réussi. On y retrouve Sebastian Koch, encore une fois. Et Ulrich Mühe pour une des dernières fois. Tous les deux très bons, très subtiles dans des rôles qui en demandent beaucoup (de subtilité). Un film témoignage d’une époque dont on a encore reparlé il y a peu de temps et qui reste assez inimaginable malgré tout.
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