Dernier jour avant le départ, on décide de ne faire qu’une toute petite excursion hors de Kyôto aujourd’hui pour enfin prendre le temps de finir nos achats. Direction Okayama, ville de… Momotarô.
Qui ça ? Momotarô voyons. Le gamin né d’une pêche géante. Voilà ce que c’est de sécher les rétrospectives sur le cinéma d’animation japonais des années 30. Bref pour en savoir plus sur Momotarô, direction wikipedia. En attendant, voilà sa statue à la sortie de la gare.
On le retrouve aussi au ras du sol.
Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il ne fait pas chaud aujourd’hui malgré le soleil. En plus, il y a un sacré vent. En plissant les yeux et en agitant un chinois devant votre visage vous verrez des feuilles virevolter sur la photo suivante (vous pouvez aussi cliquer pour voir en plus grand)
Premier objectif : le jardin Korakuen, élaboré sur une île à la demande du daimyo local à la fin du 17ème siècle.
Naturellement c’est plus joli au printemps quand tout est vert ou carrément sous la neige.
Qui dit daimyo dit chateau et effectivement c’est notre deuxième cible.
Particularité (hormis que le bois ça brûle, qu’en tant que propriété d’état on a eu le droit d’en démolir une partie en 1880 et qu’en plus les bombes sont passées par là donc qu’il ne reste plus grand chose de la construction d’origine datant du 16ème) : le chateau est noir, ce qui lui vaut d’ailleurs le petit nom de crow castle (U-jo).
A l’intérieur, il y a un musée et en haut une belle vue sur la ville et les jardins bien-sûr.
Et pour ceux qui se demanderaient ce que représente le dessin suivant, il s’agit de feuilles et fleurs de Paulownia (emblême des Kobayakawa). Ça c’est juste parce qu’en arrivant à Paris, il y avait une drôle de plante qui poussait dans un pot sur le balcon. Identifié comme étant une pousse de Paulownia, j’ai transferé la chose à mes parents avant que ça ne deviennent intransportable. Maintenant, ils ont un arbre au milieu des groseillers. Donc méfiez-vous des Paulownia, ça pousse très vite.
Le reste de la galerie vous savez où.
Agiter un chinois devant votre visage….
Phrase à méditer…